La commune de Puilboreau est située en agglomération quasi-continue avec La Rochelle et dispose de pistes cyclables permettant de rejoindre le vieux port aisément.
Puilboreau bénéficie du calme de ses zones pavillonnaires et de ses espaces verts. Le parc de la mairie est apprécié pour sa tranquillité et le bois de la Tourtillère, étendu sur 10 hectares, propose de nombreux circuits pour les sportifs et promeneurs. A la Tourtillère, 12 gîtes communaux permettent d’accueillir vacanciers et visiteurs occasionnels.
Puilboreau, c’est aussi le parc commercial de Beaulieu créé à la fin des années 60 qui constitue aujourd’hui l’un des principaux pôles commerciaux de l’agglomération rochelaise avec plus de 200 enseignes.
Enfin, Puilboreau est riche de sa programmation culturelle et de son tissu associatif ! La ville organise notamment un festival culturel chaque été « Aux Arts Puilborains ! » et possède des équipements sportifs et culturels de qualité.
Les premières traces de l’existence d’un domaine à la Tourtillère remontent au XV e siècle. Au fil du temps, la demeure connait alternativement la prospérité et le déclin.
Menacé de ruine, le domaine passe à la fin du XVIII e siècle sous la propriété du capitaine armateur Monsieur Amable Lessene qui fait restaurer le château ainsi que ses dépendances.
La commune décide d’acquérir l’ensemble des bâtiments en 1985 pour y développer un important complexe sportif et y accueillir les activités culturelles de la commune : théâtre, musique, danse, peinture.
Puilboreau a été érigée en commune le 12 mai 1858 à partir de territoires pris sur les communes de Dompierre et de Lagord. Elle comptait alors 312 âmes. L’école en 1871 puis l’église entre 1881 et 1885 ont permis à la Commune d’acquérir son autonomie.
C’est en 1199 qu’apparait la première mention de ce village sous le nom de « Podioliborelli » lors de la réception d’une délégation rochelaise par la Reine
Aliénor d’Aquitaine. Le nom du village se transforme avec le temps, passant de Polyboreau à Puy-Le-Boreau, Pilboreau et enfin Puilboreau.
Au XVI e siècle, le territoire de la commune est partagé en nombreuses petites seigneuries telles que Puilboreau, Baillac, La Tourtillère, La Vallée.
Ce n’est que dans les registres paroissiaux et plus particulièrement ceux de Dompierre qu’on peut entrevoir l’existence de laboureurs à bras cultivant la vigne siècle après siècle.
Le domaine de la seigneurie de Puilboreau ainsi que ses environs était planté de vignes. Le vin de la banlieue de La Rochelle se vendait en ville ou se transformait sur place en une eau-de-vie convenable pour le commerce.
La terre de Puilboreau passe peu à peu sous le contrôle du négoce rochelais. Ainsi Monsieur Lessenne, capitaine, armateur, prêteur et propriétaire de plantations de canne à sucre à Saint-Domingue achète et fait rebâtir le château de la Tourtillère à la fin du XVIII e siècle.
Après l’arrachage de la vigne rendue obligatoire par la crise du phylloxéra en 1875, les agriculteurs doivent se reconvertir dans la culture du blé et le développement de l’élevage. Une variété de betteraves (la betterave de Puilboreau) est créée par Monsieur Bouscasse, chef de la pratique de la ferme-école de Grammont. Elle se répandra par la suite dans toute la France. Avec cette ferme-école, une autre réalisation extrêmement importante voit le jour : le syndicat pour la vente au détail du lait.
La commune grandit, liée à La Rochelle, et passe d’un caractère rural à une situation périurbaine. Elle triple sa population en cinquante ans, passant de 510 habitants en 1921 à 1 484 habitants en 1968 et près de 6 300 habitants en 2022.
Puilboreau n’est plus un village mais a gardé une activité agricole, quelques commerces et artisans ainsi que des équipements qui lui permettent de conserver une identité propre, dans le cadre de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle.