Au cours de l’année scolaire 2021-2022, les enfants en classe de CM1 élus au sein du Conseil Municipal des Enfants ont voté un projet de graff à réaliser sous le préau de leur école. Celui-ci n’a pas pu être lancé avant les grandes vacances d’été ; il a donc été reporté à la rentrée suivante.
Les enfants qui avaient eu l’idée de ce projet sont maintenant en CM2, il était donc normal que interventions se fassent avec les deux classes de CM2. Les enseignants de CM2, Emmanuel Raimond et Stéphanie Bassu ont soutenu avec enthousiasme leurs élèves dans cette aventure.
Les élues en charge de l’enfance jeunesse, Sabine Gervais et Corinne Marsh, ont également souhaité encourager les enfants dans cette réalisation. Elles se sont renseignées auprès de l’inspection académique afin de trouver une personne habilitée à intervenir dans les écoles pour ce graff. C’est un jeune gaffeur appelé Léonard Vartanian, dont le nom d’artiste est lesorge17, qui leur a été conseillé.
Avant de passer à la réalisation, les élèves ont travaillé avec leurs enseignants sur les orientations graphiques qu’ils souhaitaient donner à leur fresque. On distingue notamment l’aspect végétal, les élèves étant particulièrement sensibles à la cause environnementale. Pour agrémenter cet environnement, les élèves ont souhaité apporter une touche d’originalité à travers des dessins de monstres. Pour cela, ils ont travaillé de façon collaborative en dessinant différents modèles que les deux classes ont ensuite sélectionné.
Grace à l’implication des enfants, des enseignants et des élues, le projet a vu le jour au sein de l’école Jack Proust en cette fin d’année. Pour réaliser leur fresque, les 60 élèves de CM2 ont été répartis en groupes. Tout d’abord, par groupes de 15, ils se sont initiés au graff sur cellophane. Puis, répartis en groupe de 10, ils ont effectué 2 heures de peinture, tous les après-midis du 1er décembre au vendredi 9 décembre.
Les enfants ont effectué à beau travail avec l’aide de l’artiste. La fresque réalisée, sur plusieurs mètres de long permet d’égayer de façon considérable le préau de l’école élémentaire.